De la pluie, de jolies rues, des musées, des burgers à n’en plus finir, du shopping, des courbatures, mais toujours autant d’excitation en y allant et de souvenirs en repartant ♥
(Burger végétarien chez PNY)
(Déjeuner vegan à la brasserie Lola : tartine crostini, frites maison, ice-tea maison (délicieux !)) .
La visite du musée du cinéma m’a beaucoup déçue. Je n’ai pas compris ce qui justifiait le tarif (8€ l’entrée), à moins de faire des études en rapport avec le cinéma, je ne recommanderais pas du tout. Seule chose qui m’a intéressée : la tête de Mme Bates, don d’Hitchcock au musée !
Musée du chocolat, une visite intéressante avec démonstration de fabrication de chocolat à la fin de la visite !
Si vous êtes anémié ou débile, mangez du chocolat ;)
Chocolate bitches :
Déception aussi pour le musée Picasso ! Comment dire… 11€ l’entrée pour voir des murs blancs. Il y a un étage fermé (une expo au Grand Palais est prévue dès octobre donc il y a 3 tableaux qui se battent en duel). Aucune ligne à lire : pas d’élément biographique, d’explication sur le contexte des tableaux… rien de rien ! Sûrement pour inciter l’achat d’un audio-guide ; le problème c’est qu’on ne le sait qu’une fois qu’on ne l’a pas pris. (Par contre, sur la construction du musée, là, y en a des pavés à lire !) On est aussi tellement fliqué que ça en devient risible (j’ai dû montré mon ticket en sortant des toilettes ! Étant donné la horde de vigiles à l’entrée, si je suis arrivée jusqu’aux chiottes, c’est qu’a priori, j’ai payé mon entrée…). Bref, un musée à l’image du peintre : cher pour pas grand chose et très égocentré. Fan de Picasso ? Allez plutôt voir l’expo de prévue ! C’est ce que je compte faire.
La seule chose sympa au final était ce tshirt du Cri de Munch revisité ;) :
Je recommande :
• Le burger végétarien de chez PNY (le meilleur que j’aie pu mangé)
• Le burger végétarien de Bio Burger (oui, je ne mange que des burgers quand je suis à Paris ;))
• La brasserie Lola (resto vegan)
• Le musée du chocolat
• Le Louvre, incontournable, évidemment. Je vous conseille d’acheter vos billets en ligne et de prévoir plus d’une journée entière pour tout faire. Ne vous attendez pas non plus à voir La Joconde de près à cette période de l’année !
« Un jour, nos petits-enfants nous demanderont : où étais-tu pendant l’Holocauste des animaux ? Qu’as-tu fait contre ces crimes horribles ? Nous ne pourrons donner la même excuse une seconde fois, dire que nous ne savions pas. » Isaac Bashevis Singer
C’est avec un peu de retard que je viens vous parler de la conférence sur la libération animale, avec Matthieu Ricard, Peter Singer et Aymeric Caron, organisée par L214 à la Cité des Sciences et de l’Industrie. C’était passionnant ! C’est rassurant de voir ses propres idées exprimées différemment par des personnalités influentes/très médiatisées ; les vegéta*iens sont toujours vus comme des parias, là on avait juste l’impression d’être une grande famille… et ça fait du bien ! L’amphithéâtre compte près de 950 places et l’événement affichait complet (tout a été vendu les premiers jours), c’est dire à quel point l’événement était attendu.
Peter Singer, philosophe australien précurseur de la question animale (il a publié La Libération Animale en 1975, qui est considéré comme le 1er ouvrage de référence) a parlé du contexte dans lequel il a écrit son livre dans les années 70 ; il a parlé du spécisme (= le spécisme est le « racisme des espèces », cette attitude illogique qui font que les gens caressent un chien mais mange un cochon) et de la façon dont on pouvait lutter contre l’exploitation animale. Il pense que le bien-être animal est un sujet qui se démocratise même si les gens ont du mal à repousser leurs limites. Pour lui (comme n’importe quel militant je pense), la libération animale est analogue aux grands mouvements contre le racisme, l’homophobie, le sexisme… Sur le plan individuel, il préconise évidemment de cesser d’acheter tout ce qui contribue à la souffrance animale (l’acte de consommation étant une approbation).
Matthieu Ricard, docteur en génétique cellulaire et moine bouddhiste, auteur de Plaidoyer Pour les Animaux (entre autres) milite pour l’extension de notre bienveillance à tous les êtres sensibles. Je ne pensais pas être passionnée par son discours (c’est surtout Caron qui m’intéressait dans l’histoire) et pourtant c’est celui qui m’a le plus « tenu en haleine ». Il pense que l’évolution est enclenchée mais que (malheureusement, comme toutes les évolutions), elle mettra encore plusieurs décennies à véritablement s’installer. Autrefois, on torturait et tuait des gens sur la place publique, tout le monde trouvait ça normal tant c’était ancré dans la société. Dans 100 ans, la souffrance animale sera perçue de la même façon : comme aberrante, honteuse, rétrograde. Il disait également qu’à l’époque de l’esclavage, la majorité disait que ce serait impossible de s’en passer, notamment d’un point de vue économique… 10 ans après, l’esclavage était aboli. Autre exemple, il y a 30 ans (30 ans seulement !), des nouveaux-nés étaient opérés sans anesthésie car on pensait qu’ils ne sentaient rien… bref, certaines croyances ont la vie dure et la petite minorité qu’on traitait de fous, d’utopistes, sont ceux qui ont eu raison et qui ont fini par triompher. Comme l’a dit Gandhi : d’abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, puis ils vous combattent et enfin, vous gagnez. ;)
Il a aussi pas mal parlé d’empathie, des médias qui cachent la souffrance animale « pour ne pas choquer » (soi-disant). La plupart des gens opère une distanciation morale et idéologique (type « les animaux ne ressentent rien », « ils sont là pour nous servir ») pour continuer à faire souffrir en toute conscience. Il a parlé des fausses excuses : « moi je prends que de la viande bio » (on comprend pas bien le rapport), « les animaux se mangent entre eux de toute façon » (où est le rapport bis), « on a besoin de viande pour vivre », « c’est la tradition », « c’est comme ça depuis la préhistoire », entre autres trucs farfelus.
Et le must, qu’on entend environ 10 fois par jour (j’exagère à peine) : « c’est pas indécent de vous préoccuper des animaux avec ce qui se passe en Syrie – en Afghanistan – en Israël… (rayez la mention inutile selon les circonstances) ? ». Comme disait Lamartine : « on a pas un cœur pour les animaux et un pour les humains ; on a un cœur ou on n’en a pas« . Ricard ajoute que cesser de faire souffrir prend une fraction de seconde et que la bienveillance est une manière de regarder l’autre, ce n’est pas une denrée limitée, une quantité à répartir, c’est une attitude. Les gens qui emploient cet « argument » passent eux-mêmes certainement du temps à jouer au foot, regarder la télé ou je ne sais quoi d’autre… ce genre de réflexion n’est que pure hypocrisie.
Se révolter contre le sort des animaux n’a jamais empêché pas de se battre pour le sort des hommes. La plupart des militants pour la cause animale aident AUSSI les hommes. Comme le dit Caron à juste titre dans ce dernier paragraphe de No Steak :
(Croyez-moi, ça se vérifie !)
Il nous a bien fait marrer en disant que les gens qui font des collections de timbres, on ne vient pas les emmerder en leur disant : « et la collection de pin’s alors ? », ou ceux qui écoutent Radio France : « vous écoutez la radio, avec ce qui se passe en Syrie, c’est pas indécent ? ». (Cette petite note d’humour était ô combien rafraîchissante :) )
Il a aussi abordé une notion qui m’a beaucoup intéressée : la détresse empathique. C’est la douleur égocentrée qui fait que qu’on va se cacher les yeux devant des images de souffrance animale, refuser une surcharge émotionnelle et dire : « je ne peux pas voir ça ». C’est un sentiment normal (seul un psychopathe ne la ressentirait pas) mais il faut savoir la surpasser pour garder l’énergie de se révolter et de se battre pour ce qu’on croit juste.
La viande c’est : de la souffrance animale, des problèmes de santé, enfoncer le clou de la faim dans le monde et un véritable désastre écologique (il faut 15 000L d’eau pour produire un kilo de viande, pour ne citer que ça) ; bref tout le monde y perd.
Alors pourquoi cette incohérence ? D’après Matthieu Ricard, il faut développer l’empathie qui mène à l’amour altruiste, ce n’est pas une utopie mais une attitude à avoir. Notre bienveillance ne doit pas se restreindre. Et la bienveillance s’apprend ! Tout est dans l’éducation, la culture. Un beau message quoi !
Pour terminer, une personne a demandé comment réagir avec ceux qui disent « ah mais oui mais moi j’aime trop la viande, je pourrais pas m’en passer ». Ricard dit que les gens ont des connaissances (ils savent ce qui se passe grosso modo dans les abattoirs) mais ils ne les utilisent pas, ils choisissent d’ignorer. Il faut d’après lui les pousser à ne pas exclure leur imagination, les pousser à la réflexion. Comme on dit, « qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse. » ;)
Pour ce qui est de ceux qui parlent de tradition : « les hommes mangent de la viande depuis la préhistoire, c’est la nature » (ce qui est faux, les australopithèques étaient végétariens PUIS il y a eu 2-3 peuples chasseurs qui sont apparus par la suite), ou encore l’excuse de la corrida érigée en art, Matthieu Ricard répond que ce n’est pas parce que c’est une tradition qu’elle est forcément bonne. Une habitude ne sous-entend pas le caractère qualitatif d’une chose. Il y avait une époque où les guerres étaient nobles et où on bénissait les canons, c’était la tradition, ça ne veut pas dire que c’était moralement acceptable ! Pour Ricard, il n’y a pas de prise de conscience sans changement de culture. Et la culture passe par l’éducation, la réflexion.
Pour finir, après une pause de 30 min, c’est au tour d’Aymeric Caron, ancien reporter de guerre, journaliste de télé/radio (et auteur de No Steak) de passer. Il a préféré que son passage soit sous forme d’interview.
Caron a expliqué que l’humanité sera végétarienne un jour parce qu’elle n’aura plus le choix. Elle aura gaspillé toutes les ressources sur Terre (je parle au futur mais bon, c’est déjà bien actuel, on EST déjà trop nombreux sur Terre et ça fait depuis 2010 que les limites de la biodiversité ont été atteintes. Vivement la suite.) D’après lui donc, les grands changements (la fin de la viande surtout) ne se feront pas par éthique mais par nécessité au niveau écologique et économique.
Beaucoup imaginent que le végétarien se prive, que c’est un chieur « mauvais vivant » (alors que c’est justement dans la cuisine végétar/lienne qu’on trouve le plus de saveurs, il suffit juste de goûter une fois pour le comprendre). Ça me fait penser à ces extraits de No Steak, dans lesquels n’importe quel végéta*ien se reconnaîtra ;)
« Le végétarien est un objet de moqueries et de sarcasmes. Pendant un repas, on lui propose trois fois de la viande en pouffant. On lui parle constamment de laitue, comme si c’était son unique moyen de subsistance. On ironise sur sa vitalité, voire sur sa virilité s’il s’agit d’un homme. On lui demande s’il boit tout de même de l’alcool, même si ça n’a aucun rapport. Incompris, oui. Le végétarien exaspère et on lui fait sentir. »
« Pendant les 10 premières années, j’ai éprouvé de la gêne à me distinguer ainsi. Mille fois je me suis excusé d’être « si compliqué ». […] En vingt ans, les mentalités ont un peu évolué et moi aussi. Aujourd’hui, il n’est plus question que je m’excuse ou que je me justifie. Je suis végétarien et c’est comme ça. Mes amis mangeurs de viande ne s’excusent jamais, eux.»
« Tout végétarien a déjà vécu cette expérience : invité dans une soirée ou dans un dîner, pour peu qu’il soit le seul représentant de sa « catégorie », il devient rapidement le centre de la conversation et se retrouve mitraillé de questions, dont la première est invariablement : « pourquoi es-tu végétarien ? ». Autrement dit, « pourquoi as-tu fait un choix différent du mien ? ». Avec en creux cette interrogation : « lequel de nous deux a tort ? ». Car il y en a forcément un qui est dans l’erreur. Choisir ce que l’on mange, ce n’est pas juste suivre son goût ou son humeur : c’est faire un choix de société. Un choix politique, intellectuel et même parfois spirituel.» (sources : No Steak)
Caron a lui aussi parlé de cette incohérence que les gens (spécistes) ont de s’émouvoir du sort d’un chien mais pas d’une vache ou d’un cochon. Les omnivores disent souvent des végétariens qu’ils font preuve de sensiblerie, alors que d’après lui, c’est justement EUX qui en font preuve ! Ils font des chichis avec les animaux « mignons », ils ont des traitements de faveur envers les animaux de compagnie, ce sont eux qui pleurent devant les images d’un chat maltraité sur Facebook… tout en se faisant un jambon-beurre… Les défenseurs de la cause animale par contre, voient ça d’un point de vue intellectuel, du point de vue la raison et de la logique et ne font donc aucune différence entre un chat, un veau, ou un poisson (peu importe l’espèce, si un animal souffre, c’est intolérable, point barre).
Il est lui aussi revenu sur le fameux « je peux pas, j’aime trop la viande » en disant que ce n’est pas un argument acceptable. Le plaisir qu’on prend ne sera jamais un argument. Un psychopathe prend du plaisir à tuer, mon plaisir est d’écouter de la musique à fond à 3h du mat’… est-ce éthiquement acceptable pour autant ? Non. On peut faire ce qu’on veut par plaisir, mais tant que ça n’impacte pas sur la souffrance d’un être vivant (animal ou humain).
On a aussi beaucoup parlé du fait qu’en France, on commence à voir une évolution (merci Internet) mais les lois ne bougent pas, la question des droits des animaux reste absente. Des militants anti-corridas finissent toujours en garde à vue alors que ce sont EUX qui se font démolir par les pro-corridas. (Certains sont même suivis par la cellule anti-terroristes !) Autre exemple : L214 a montré les coulisses dégueulasses du foie gras cet hiver et a tenté de faire condamner la société Soulard pour « sévices graves et actes de cruauté », Soulard a été relaxé et L214 condamné à leur verser 5000€ ! On croit rêver. Dernier exemple : les Verts qui viennent geindre contre le réchauffement climatique alors qu’aucun ne parle de la viande, qui en est la première cause… ben oui, dès qu’il s’agit de tirer un trait sur son steak, ça chante tout de suite un peu moins fort… (Et WWF qui incite à manger de la viande, j’en parle même pas de ces escrocs).
Des petites phrases entendues ça et là :
« Ceux qui disent que si on n’élève et ne mange plus d’animaux, ils vont disparaître de la surface de la Terre, il n’y a rien de plus absurde car on fait justement naître en masse pour tuer ! C’est comme faire naître un bébé pour donner ses organes ! » Ricard
« Le mythe des protéines, calcium, …, provient d’un travail de désinformation de lobbys travaillant pour le gouvernement (ndlr : comme Nestlé ou Danone, « les produits laitiers sont nos amis pour la vie », « les produits laitiers = des sensations pures », tout ça tout ça hein ;)) Ricard
« Du fait de leurs conditions de détention lamentables, les animaux sont carencés en vitamine B12, on leur en donne en supplément dans les élevages, alors critiquer le végétalisme à cause de la B12, c’est gonflé ! » Caron .
Les remerciements de Brigitte Gothière, co-fondatrice et porte-parole de L214, que j’ai trouvés très émouvants :
Lolita Lempicka (qu’on voit dans la campagne de L214 « Elle aussi est une mère ») :
Nous avons aussi vu Jérôme Lescure, réalisateur de A.L.F. et Jean-Luc Daub, auteur de « Ces bêtes qu’on abat« , qui a « visité » des abattoirs pendant 10 ans (il n’en est pas ressorti indemne, naturellement). Bref, une excellente conférence, vraiment passionnante, ponctuée de témoignages qui n’ont fait que me conforter dans ce choix que j’ai fait il y a plus de 10 ans et qui a changé ma vie à tout jamais. .
Le petit buffet vegan pour finir ;)
Voilà pour ce compte-rendu, sans doute un peu fouillis, comme mes notes :)
N.B : Certaines photos (celles de meilleure qualité ;)) viennent de L214. .
Hello les filles ! J’ai passé un petit séjour à Paris dernièrement, et j’avais envie de vous faire partager ce que j’avais pu voir :)
Le coup de cœur de mon week-end, c’est sans aucun doute le Mémorial de la Shoah, le musée le plus complet, le plus beau et le plus émouvant que j’ai pu voir. Franchement, je le recommande à tout le monde. Une fois à l’intérieur, on est face au « Mur des Noms », où sont inscrits tous les noms des victimes (juives), classés par années et par ordre alphabétique.
Nous sommes passés devant une expo temporaire sur le génocide rwandais, très intéressant (bien qu’assez complexe parfois pour la nullos en histoire que je suis) :
(Dessin d’un enfant ayant survécu au génocide)
La « Crypte », une sorte de tombeau énorme en forme d’étoile de David avec une flamme au centre, où reposent les cendres des victimes des camps sans sépulture :
Le musée est magnifique. Il y a des tonnes de documents, de papiers, d’objets, quelques vêtements retrouvés dans les camps, pas mal de télés avec des reportages qui passaient un peu partout (celui des témoignages des Justes et des rescapés des camps m’ont beaucoup émue). J’ai retenu une phrase de Vivette Politi, une rescapée des camps, qui racontait qu’elle se grandissait devant les SS le jour où ils l’ont arrêté (ce qui était déjà assez culotté). Quand un des SS lui a demandé quelque chose et qu’elle a répondu du mieux qu’elle pouvait en allemand, il lui a rétorqué : « c’est comme ça qu’on vous apprend l’allemand ici ? » et elle lui a répondu du haut de ses 17 ans : « ici, on nous apprend la langue de Goethe, pas la vôtre ».
(Sacrées cojones la Vivette…)
A la fin de la visite, le « choc ». Enfin en tout cas, à moi ça m’a vraiment saisi. Après un espace sur les Justes, on entre dans une pièce magnifique : des centaines de photos en noir et blanc éclairées, et en approchant, on réalise que ce sont des photos de bébés et d’enfants. C’est le « mémorial des enfants », sur lequel la visite se clôt. Je pense qu’il m’émeut d’autant plus aujourd’hui, maintenant que je suis maman ; toutes ces photos d’enfants éparpillées partout, c’est magnifique, si triste et révoltant à la fois.
A l’extérieur du bâtiment, le mur des Justes :
Je pense que nous reviendrons avec notre fils quand il aura l’âge de comprendre tout ça, surtout qu’ils font des visites guidées spéciales pour les enfants. Bref, un très beau musée, à faire si vous avez l’occasion !
Visite de la librairie « Shakespeare & Co », librairie très célèbre et TRÈS fréquentée pour son côté « atypique » avec uniquement des bouquins en anglais ; à l’étage on trouve tout un tas de vieux livres à lire (non destinés à la vente).
Le Palais de la Découverte (le chéri qui est passionné de myrmécologie voulait voir leur expo à ce sujet… au final, c’était très « scolaire » donc un peu décevant… pour un enfant c’est sympa de savoir ce que sont les mandibules et tout, mais pour les adultes…) :
Je pensais que ça ne m’intéresserait pas du tout, et en fait j’ai beaucoup aimé ! Bizarrement, ce sont les thèmes les plus scientifiques qui m’ont intéressée… étant donné que je n’ai jamais rien compris aux maths (3 au bac les gars, qui dit mieux), je sais pas, ça doit être l’inconnu qui me fascine ou un truc dans le genre ;)
Le reportage ci-dessus était très intéressant ! Une mathématicienne disait que les maths demandaient énormément d’agressivité. Elle voyait beaucoup ça chez elle et ses « collègues ». Par exemple, après avoir été courir, elle essaie de bosser, mais 9 fois sur 10 elle n’arrive jamais à rien car elle est vidée, zen et qu’il lui manque la hargne pour affronter des problèmes. Les gens qui ne comprennent rien aux maths selon elle, sont souvent ceux qui n’ont pas une once d’agressivité en eux, et donc pas assez d’énergie pour s’y confronter.
Nous avons visité la maison de Victor Hugo, place des Vosges. Il a habité au 2ème étage de cet immeuble pendant une quinzaine d’années et c’est là qu’il a écrit Ruy Blas, Les Contemplations, La Légende des Siècles et même une bonne partie des Misérables. Il y recevait aussi Vigny, Balzac, Gautier et Lamartine, pour ne citer que les plus connus. Bref, j’étais chez Victor un peu comme une fan des One Direction à un de leur concert ;)
(Adèle, sa femme, et Léopoldine, sa fille aînée)
(Buste par Rodin)
La chambre de Victor Hugo : Sa table de travail (il écrivait debout) :
Burger végétarien chez Big Fernand :
Musée des Lettres et Manuscrits :
« La guerre pour les Nuls » ;) :
L’étage inférieur était consacré aux autres manuscrits : écrivains, musiciens, poètes, personnages historiques…
Avoir tous ces manuscrits sous les yeux était fascinant ! Quand je pense qu’ils ont encore des milliers de manuscrits planqués dans leur réserve car pas assez de place dans le musée…
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Nous voulions visiter le Musée de l’érotisme (enfin JE voulais le visiter, j’avais peur que mon B. soit un peu blasé et en fait il a beaucoup aimé aussi !). Il y avait un étage sur les années folles et les maisons closes (la chose qui m’intéressait le plus), j’ai trouvé ça passionnant (7 étages en tout, donc ne prévoyez pas de sortir au bout de 20 min). Il y avait quand même une paire de trucs dégueulasses (ne nous mentons pas), notamment des trucs incluant des animaux qui ont failli me faire gerber dès 9h le matin..
(Et encore ce n’est que le plus soft… ;))
Entre deux trucs un peu WTF, de superbes dessins d’André-François Barbe (mort en début d’année, d’où l’expo) :
L’étage sur les maisons closes :
C’était très intéressant mais clairement il ne faut pas entrer là-dedans si vous vous offusquez facilement hein ;) En tout cas, ça nous aura permis de bien rire parfois, notamment à la boutique de « souvenirs » :D
(Dites, elles sortent toutes aussi dégueu ou c’était juste la mienne ? ;))
Nous avons terminé avec l’expo Marvel au musée d’art ludique :
J’avais eu des tickets à tarif réduit sur Vente-privées et heureusement ! Ça ne valait clairement pas 28€. Trop de Captain America et trop de choses en rapport avec les films (ce sont les créations d’origine qui m’intéressent donc c’était mal barré). On s’attendait aussi à plus de costumes par exemple. Le chéri a quand même apprécié de voir tous les dessins originaux, mais c’était dommage de ne pas vendre des reproductions de ces dessins dans la boutique (plutôt que des figurines à 500€ ;)). Expo incontournable pour les fans (surtout des films) mais bien trop chère pour ce que c’est à mon goût.
Mais de belles choses à voir sur le chemin du retour ;) :