Beaucoup de gens se sentent de plus en plus concernés par la cause animale. La plupart ne savent pas par où commencer mais c’est pourtant simple ; il y a tant à faire et chacun peut agir à son échelle, selon ses moyens et avec de tout petits gestes. Je vous ai fait un modeste condensé de ces gestes et j’espère qu’il vous donnera l’envie d’agir vous aussi !
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S’informer (et informer)
Un consommateur aveugle participe indubitablement à des choses cruelles pour les animaux (et désastreuses pour l’environnement). Il ne faut pas avoir peur de retirer ses œillères et de repenser certaines choses qu’on croyait ancrées dans la société depuis des décennies. La société évolue et il n’y a aucun mal à vouloir du changement, surtout un changement bienveillant ! Je vous recommande l’article-résumé que j’avais fait sur la conférence L214 il y a quelques temps, si vous ne l’avez pas déjà lu. Quand je suis devenue végétarienne il y a un peu plus de 10 ans, il n’y avait aucun livre sur le sujet et Internet commençait seulement à s’implanter dans les foyers. Aujourd’hui, plus d’excuse, il y a l’embarras du choix !
► Des livres : No Steak, Lait, mensonges et propagande, Yes Vegan !, Plaidoyer pour les animaux, Le cri de la carotte, Un éternel Treblinka, Faut-il manger les animaux ?, La libération animale, La violence de l’humanisme, Désobéir pour les animaux, Les animaux aussi ont des droits… et bien d’autres.
► Des films ou documentaires : Blackfish, Earthling, ALF…
► S’informer régulièrement en aimant des pages Facebook d’association ou en les suivant sur Twitter. Mes favoris ? L214 (ici et là) et Vegactu (ici et là).
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Quand j’ai commencé à militer, le mouvement n’avait pas la même ampleur (d’ailleurs, il n’avait quasiment pas d’ampleur pour être honnête). Ces derniers temps, plein de livres, documentaires (pas toujours très objectifs, certes) et des films ont vu le jour ; c’est bien la preuve que les gens s’interrogent et que le changement est enclenché (et pas seulement pour le végétarisme). Une fois que vous êtes informé, faites tourner les infos ! N’hésitez pas à en discuter et à débattre de façon posée. Votre discours (bien rôdé) aura peut-être parfois plus de poids auprès de votre famille que venant d’une association.
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Participer
► Faire un don ponctuel : c’est un don isolé (au contraire du don régulier où vous donnez la même somme chaque mois) et du montant que vous voulez. N’oubliez pas que même 5€, c’est déjà énorme ! On répète toujours la même chose, mais si 100 personnes donnaient 1€, ce serait déjà fabuleux ;)
► Faire des dons dans les refuges (croquettes, litière, produits ménagers, couvertures en hiver…). Si vous ne pouvez pas vous déplacer, il y a souvent des collectes dans les supermarchés, profitez-en !
► Ne jetez plus vos bouchons, capsules, vieux stylos, bouchons de liège ou canettes. Certaines associations comme celle-ci les récupère pour financer des appareillages pour les animaux handicapés :)
► Écrire des courriers : vous n’êtes pas content que votre ville subventionne une corrida ? Que votre marque de vêtements fétiche vende de la vraie fourrure ? Qu’une marque de cosmétiques teste sur les animaux ? Faites-le savoir, en tant que citoyen c’est votre droit, en tant que militant c’est un devoir !
► Participer à des vegan place (vous aurez régulièrement connaissance des dates en suivant L214 sur Facebook). Parce qu’en plus d’être un moment très convivial, c’est l’occasion de goûter des gaufres, glaces, bonbons… tous végétaliens ! (et de réaliser que non, ce n’est pas fade et que oui, c’est super bon), l’occasion aussi d’acheter des livres (de cuisine ou autre), du matériel militant, etc. Et donc de soutenir les associations par la même occasion.
► N’hésitez pas à signer des pétitions, cliquer sur Actu-animaux (ça ne coûte rien -à moins de faire également un don- et ça ne prend qu’une minute par jour !)
► Boycotter ! Comme le dit si bien Amélie Nothomb dans l’un de ses romans, « l’ultime responsabilité revient à celui qui accepte de voir un spectacle aussi facile à refuser. » Ne visitez pas les cirques, les zoos, les corridas, les parcs aquatiques, n’achetez pas dans les animaleries ; privilégiez toujours les refuges (souvent surchargés, où les animaux abandonnés ont aussi droit à une seconde chance). Ce sont des gestes simples mais que peu de personnes mettent réellement en œuvre, malheureusement. En y allant, même par curiosité, vous cautionnez. Et tant que vous paierez, toutes ces choses existeront.
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S’engager véritablement, à court ou long terme
► Don mensuel, parrainage d’animaux, adoption, bénévole dans un refuge (même le temps d’un été, ça peut grandement aider, en période où les chiffres d’abandons s’envolent).
► Participer à des actions militantes (beaucoup se déroulent à Paris mais pas toutes !) ; pour ça consultez n’hésitez pas à consulter l’agenda de 269 Life France ou celui de L214. Il y a forcément un événement qui se déroulera près de chez vous au cours de l’année !
► Devenir végétarien, végétalien ou vegan. Devenir vegan, ce n’est pas se priver, c’est consommer différemment et étendre sa bienveillance à tous les êtres vivants. C’est simplement vouloir la paix pour tout le monde. On parle souvent d’extrémisme alors que c’est bien le mouvement le plus pacifique qui soit (nous vivons dans un monde où ceux qui tuent et mangent des animaux taxent d’extrémistes ceux qui ne le font pas !).
Devenir vegan, c’est refuser la souffrance animale, mais aussi préserver la planète et votre santé (là aussi, il faut faire un sacré effort pour slalomer entre les discours bien rodés des lobbys qui sont là pour vous faire croire le contraire).
Rappelons succinctement qu’un végétarien ne mange aucune chair animale (pas de viande, poissons, fruits de mer, escargots… bref, pas d’animaux, quels qu’il soient). Le végétalien ne mange ni animaux ni sous-produits d’origine animale (lait, beurre, œufs, crème, fromage, miel…). Le vegan est un végétalien militant (comme je l’appelle) qui ne se limite pas à « l’alimentaire » ; en plus de ne consommer aucun animal ou sous-produit animal, il refuse toute exploitation animale. Il va donc boycotter le cuir, la laine, les zoos, les cirques, etc. On fait souvent l’amalgame entre végétalien et vegan (alors qu’un végétalien peut très bien aller dans une corrida, à mon sens). Inversement, je pars du principe qu’un vegan peut très bien manger des œufs (admettons qu’il ait des poules dans son jardin qui vivent librement, qui pondent quand ça leur chante ; cette action n’aura résulté d’aucune exploitation et souffrance animales. Je sais ce que vous vous dites, dur de s’y retrouver dans tout ça, quand même les vegans eux-mêmes ne s’accordent parfois pas sur le sujet ! Mon avis tient en une ligne : pour moi, être vegan, c’est se poser la question : « est-ce que ce que je fais/mange a fait souffrir un animal ? » et agir en conséquence.
J’espère que cet article vous aura donné quelques pistes et surtout l’envie d’agir ! N’hésitez pas si vous avez des questions, je serai ravie d’y répondre !