American Crime Story

Ça faisait quelques mois que j’attendais avec impatience de regarder American Crime Story, la mini-série consacrée à l’affaire qui a secoué les États-Unis dans les années 90 : le procès de O.J Simpson pour le meurtre de Nicole Brown et Ron Goldman.

American Crime Story est une série qui se centre sur des affaires judiciaires différentes à chaque nouvelle saison. La première tourne autour du procès controversé et ultra-médiatisé de O.J Simpson, qui a fait la Une des médias au cours de l’année 1995. La star du football américain est accusée du meurtre de son ex-femme, Nicole Brown Simpson et de son compagnon, Ronald Goldman. Dans les coulisses de l’affaire, les deux camps essayent de tirer leur épingle du jeu. Entre l’excès de confiance des avocats et la relation tendue de la police avec la communauté afro-américaine, le doute sème le trouble chez les jurés. Voir la bande-annonce

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Je me passionne pas mal pour la psychologie et la criminologie et je suis fascinée par les affaires criminelles en général, qu’elles soient françaises ou non, résolues ou non : l’affaire du petit Grégory (et son enquête gâchée tristement célèbre), l’affaire Christian Ranucci (à mes yeux la plus grande erreur judiciaire), ou encore celle de Charles Manson, pour le meurtre de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, alors enceinte de huit mois. Ne me demandez pas pourquoi, ça me fascine (mais pas dans le sens glauque du terme hein ;)) et j’adore lire et regarder des reportages sur ce type d’affaires. Je connaissais très vaguement celle d’O.J Simpson, surtout grâce à Robert Kardashian qui était son ami et l’un de ses avocats (oui je suis de très près la famille Kardashian, c’est mon petit plaisir coupable).

La série est tellement passionnante que j’ai eu envie de me renseigner sur l’histoire de Nicole Brown et O.J Simpson, sur le meurtre puis le procès. Je ne connais pas l’affaire en détail mais j’ai quand même l’impression que la série est très fidèle et qu’elle se veut le plus objective possible. Autre point non négligeable : elle est terriblement bien foutue. L’épisode commence et on est dedans, happé dans cette ambiance un peu oppressante, au cœur des années 90.

Le casting n’est pas pour rien dans le succès de la série : Cuba Gooding Jr est au summum de son talent dans la peau d’un O.J Simpson à la fois arrogant, pitoyable, détestable. J’étais également curieuse de voir comment apparaitrait le clan Kardashian : sur ce point, pas de déception non plus, David Schwimmer est très crédible en avocat torturé entre son amitié envers Simpson et ses doutes quant à la culpabilité de son ami, Selma Blair en Kris Jenner est peut-être un poil en dessous à mon goût niveau performance (mais dur de jouer une femme qui se caricature à la base ;)). Non vraiment, cette série est une pépite !

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Vous connaissez cette série ? Si non, avez-vous envie de la regarder ?

Addiction du moment : Postcrossing !

J’ai toujours adoré écrire. Des petits mots, des histoires, des poèmes, des lettres. J’adorais correspondre avec mes copines quand je partais pendant les grandes vacances, ou avec ma grand-mère qui, quand j’y repense, devait bien rire en me lisant ! Je me revois toute petite, 6-7 ans peut-être, sur la table de la cuisine en train de lui écrire une lettre, en attendant de la rejoindre pour les vacances. Je me revois en 3ème, écrire des lettres à ma correspondante allemande (avec qui j’ai gardé un contact via Facebook encore aujourd’hui, 12 ans après !). Je me revois en 2010, tellement heureuse en recevant un message de ma copine Dorie qui me proposait de correspondre avec elle et je me revois en 2011, quand je me suis lancée dans la correspondance avec des détenus (expérience terminée aujourd’hui mais ô combien enrichissante !).

J’ai toujours adoré l’acte d’écrire en lui-même, l’échange qui en découle, faire de belles lettres, décorer l’enveloppe, l’attente interminable et l’excitation en décachetant l’enveloppe et en parcourant les premières lignes.

Et je suis aussi de ceux qui déplorent qu’aujourd’hui, absolument TOUT se traite via internet, par mail, ou par sms au mieux. (Cette info ahurissante me donne d’ailleurs des sueurs froides et des nausées, soit-dit en passant. C’est aussi le cas pour certains états des USA me semble-t-il…)

Alors forcément quand j’ai eu vent de Postcrossing, je me suis dit que c’était fait pour moi et je n’ai pas hésité une seule seconde à m’inscrire !

Le concept ?

Envoyer et recevoir des cartes postales partout dans le monde. Vos destinataires sont tirés au sort, vous ne pouvez pas choisir (cela pour éviter d’envoyer des cartes systématiquement dans les mêmes pays).

Vous vous inscrivez (le site est en anglais mais franchement, pas besoin d’être bilingue pour comprendre, c’est très accessible). Vous remplissez un profil, qui sera vu par les personnes qui tireront votre adresse. Vous pouvez noter quel genre de cartes en particulier vous ferait plaisir.

Le seul inconvénient est qu’il faut se laisser un budget car parfois, dénicher de jolies cartes peut s’avérer un peu coûteux. On va dire que c’est bien évidemment l’intention qui compte mais personnellement j’ai quand même envie de respecter les envies des gens si cela m’est possible, donc ça m’arrive d’acheter une carte aux alentours de 3-5€ sur Etsy ou Dawanda par exemple (ce n’est pas systématique et je ne mets jamais plus de 5€ par contre). Rajoutez à ça les timbres pour un envoi en Europe ou dans le reste du monde qui sont plus chers que les timbres « normaux » (respectivement 95cts et 1,20€)… à vous de fixer votre budget comme bon vous semble, en somme :)

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Bref, c’est vraiment un très chouette concept, très addictif, et c’est tellement cool d’avoir autre chose que des factures ou des pubs dans sa boîte aux lettres ! Sans compter la diversité que ça offre : on peut recevoir une carte d’un jeune homme allemand de 20 ans, la semaine d’après une carte d’une mamie de Russie, celle d’après une carte d’une jeune femme de Chine… c’est pas super ?
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Connaissez-vous Postcrossing ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à me faire part de votre expérience :)

 

Agir pour les animaux : quoi faire ?

Beaucoup de gens se sentent de plus en plus concernés par la cause animale. La plupart ne savent pas par où commencer mais c’est pourtant simple ; il y a tant à faire et chacun peut agir à son échelle, selon ses moyens et avec de tout petits gestes. Je vous ai fait un modeste condensé de ces gestes et j’espère qu’il vous donnera l’envie d’agir vous aussi !

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S’informer (et informer)

Un consommateur aveugle participe indubitablement à des choses cruelles pour les animaux (et désastreuses pour l’environnement). Il ne faut pas avoir peur de retirer ses œillères et de repenser certaines choses qu’on croyait ancrées dans la société depuis des décennies. La société évolue et il n’y a aucun mal à vouloir du changement, surtout un changement bienveillant ! Je vous recommande l’article-résumé que j’avais fait sur la conférence L214 il y a quelques temps, si vous ne l’avez pas déjà lu. Quand je suis devenue végétarienne il y a un peu plus de 10 ans, il n’y avait aucun livre sur le sujet et Internet commençait seulement à s’implanter dans les foyers. Aujourd’hui, plus d’excuse, il y a l’embarras du choix !

Des livres : No Steak, Lait, mensonges et propagande, Yes Vegan !, Plaidoyer pour les animaux, Le cri de la carotte, Un éternel Treblinka, Faut-il manger les animaux ?, La libération animale, La violence de l’humanisme, Désobéir pour les animaux, Les animaux aussi ont des droits… et bien d’autres.

Des films ou documentaires : Blackfish, Earthling, ALF…

S’informer régulièrement en aimant des pages Facebook d’association ou en les suivant sur Twitter. Mes favoris ? L214 (ici et ) et Vegactu (ici et ).
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Quand j’ai commencé à militer, le mouvement n’avait pas la même ampleur (d’ailleurs, il n’avait quasiment pas d’ampleur pour être honnête). Ces derniers temps, plein de livres, documentaires (pas toujours très objectifs, certes) et des films ont vu le jour ; c’est bien la preuve que les gens s’interrogent et que le changement est enclenché (et pas seulement pour le végétarisme). Une fois que vous êtes informé, faites tourner les infos ! N’hésitez pas à en discuter et à débattre de façon posée. Votre discours (bien rôdé) aura peut-être parfois plus de poids auprès de votre famille que venant d’une association.

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Participer

Faire un don ponctuel : c’est un don isolé (au contraire du don régulier où vous donnez la même somme chaque mois) et du montant que vous voulez. N’oubliez pas que même 5€, c’est déjà énorme ! On répète toujours la même chose, mais si 100 personnes donnaient 1€, ce serait déjà fabuleux ;)

Faire des dons dans les refuges (croquettes, litière, produits ménagers, couvertures en hiver…). Si vous ne pouvez pas vous déplacer, il y a souvent des collectes dans les supermarchés, profitez-en !

Ne jetez plus vos bouchons, capsules, vieux stylos, bouchons de liège ou canettes. Certaines associations comme celle-ci les récupère pour financer des appareillages pour les animaux handicapés :)

Écrire des courriers : vous n’êtes pas content que votre ville subventionne une corrida ? Que votre marque de vêtements fétiche vende de la vraie fourrure ? Qu’une marque de cosmétiques teste sur les animaux ? Faites-le savoir, en tant que citoyen c’est votre droit, en tant que militant c’est un devoir !

Participer à des vegan place (vous aurez régulièrement connaissance des dates en suivant L214 sur Facebook). Parce qu’en plus d’être un moment très convivial, c’est l’occasion de goûter des gaufres, glaces, bonbons… tous végétaliens ! (et de réaliser que non, ce n’est pas fade et que oui, c’est super bon), l’occasion aussi d’acheter des livres (de cuisine ou autre), du matériel militant, etc. Et donc de soutenir les associations par la même occasion.

N’hésitez pas à signer des pétitions, cliquer sur Actu-animaux (ça ne coûte rien -à moins de faire également un don- et ça ne prend qu’une minute par jour !)

Boycotter ! Comme le dit si bien Amélie Nothomb dans l’un de ses romans, « l’ultime responsabilité revient à celui qui accepte de voir un spectacle aussi facile à refuser. » Ne visitez pas les cirques, les zoos, les corridas, les parcs aquatiques, n’achetez pas dans les animaleries ; privilégiez toujours les refuges (souvent surchargés, où les animaux abandonnés ont aussi droit à une seconde chance). Ce sont des gestes simples mais que peu de personnes mettent réellement en œuvre, malheureusement. En y allant, même par curiosité, vous cautionnez. Et tant que vous paierez, toutes ces choses existeront.

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S’engager véritablement, à court ou long terme

Don mensuel, parrainage d’animaux, adoption, bénévole dans un refuge (même le temps d’un été, ça peut grandement aider, en période où les chiffres d’abandons s’envolent).

Participer à des actions militantes (beaucoup se déroulent à Paris mais pas toutes !) ; pour ça consultez n’hésitez pas à consulter l’agenda de 269 Life France ou celui de L214. Il y a forcément un événement qui se déroulera près de chez vous au cours de l’année !

Devenir végétarien, végétalien ou vegan. Devenir vegan, ce n’est pas se priver, c’est consommer différemment et étendre sa bienveillance à tous les êtres vivants. C’est simplement vouloir la paix pour tout le monde. On parle souvent d’extrémisme alors que c’est bien le mouvement le plus pacifique qui soit (nous vivons dans un monde où ceux qui tuent et mangent des animaux taxent d’extrémistes ceux qui ne le font pas !).

Devenir vegan, c’est refuser la souffrance animale, mais aussi préserver la planète et votre santé (là aussi, il faut faire un sacré effort pour slalomer entre les discours bien rodés des lobbys qui sont là pour vous faire croire le contraire).

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Rappelons succinctement qu’un végétarien ne mange aucune chair animale (pas de viande, poissons, fruits de mer, escargots… bref, pas d’animaux, quels qu’il soient). Le végétalien ne mange ni animaux ni sous-produits d’origine animale (lait, beurre, œufs, crème, fromage, miel…). Le vegan est un végétalien militant (comme je l’appelle) qui ne se limite pas à « l’alimentaire » ; en plus de ne consommer aucun animal ou sous-produit animal, il refuse toute exploitation animale. Il va donc boycotter le cuir, la laine, les zoos, les cirques, etc. On fait souvent l’amalgame entre végétalien et vegan (alors qu’un végétalien peut très bien aller dans une corrida, à mon sens). Inversement, je pars du principe qu’un vegan peut très bien manger des œufs (admettons qu’il ait des poules dans son jardin qui vivent librement, qui pondent quand ça leur chante ; cette action n’aura résulté d’aucune exploitation et souffrance animales. Je sais ce que vous vous dites, dur de s’y retrouver dans tout ça, quand même les vegans eux-mêmes ne s’accordent parfois pas sur le sujet ! Mon avis tient en une ligne : pour moi, être vegan, c’est se poser la question : « est-ce que ce que je fais/mange a fait souffrir un animal ? » et agir en conséquence.

J’espère que cet article vous aura donné quelques pistes et surtout l’envie d’agir ! N’hésitez pas si vous avez des questions, je serai ravie d’y répondre !